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Le programme du Président (2/2)

Laurent Claude, membre de la direction de E-Gestion, est également président de la Fondation Gilbert Facchinetti depuis le départ d’Alexandre Rey en 2015. Rencontre avec un amoureux de Xamax qui parle en toute liberté de la Fondation et des défis à relever. Première partie: La Fondation Gilbert Facchinetti.

Pourquoi en 2012 t’être lancé dans la Fondation?
Il y a d’abord mon amour pour le foot et ma région. Je frappe dans un ballon depuis aussi longtemps que mes souvenirs remontent. Je ne pouvais pas accepter que tout se termine si brutalement. L’histoire de ma famille est mêlée à celle de Xamax et à celle des Facchinetti. Mon grand-père entretenait le jardin des Facchinetti. Ensuite, mon père, en plus de sa carrière à Xamax, était le «Tony Micelli» de Gilbert: il travaillait dans sa boucherie de Saint-Blaise et accomplissait mille petites tâches quotidiennes.

Ensuite, E-Gestion fait partie du Club des Amis. Je siège au comité depuis 12 ans et j’organise le repas de soutien. En 2012, j’ai fait partie des personnes qui ont créé la Fondation, et suite au départ d’Alexandre Rey, je suis devenu président. Voilà en quelques mots la trame. Mais mon moteur reste l’amour du foot et ma volonté de continuer l’histoire de ma famille avec ce club.

Quel est ton programme de président?
Les points 2 et 3 trois de notre feuille de route, à savoir construire et gagner. Après plus de 12 ans à E-Gestion, je connais bien le tissu économique local et j’aimerais faire bénéficier la fondation de mon carnet d’adresses pour établir de nouvelles collaborations et renforcer l’assise financière de la Fondation.

Mon deuxième chantier est d’apporter mon expérience managériale. Tous les entraîneurs ont dorénavant des objectifs. Ils forment les jeunes. Ils sont en contact direct avec eux. Nous devons donc veiller à les soutenir pour qu’ils puissent accomplir leur mission. Enfin, j’aimerais renforcer notre communication pour que le public neuchâtelois connaisse notre engagement auprès de la jeunesse.

(Re)construire et gagner, c'est plus qu'un programme, c'est un défi!
Ce sera la tâche de tous les présidents. C’est un travail sans fin. Pérenniser la structure et se développer pour faire émerger des talents est notre mission. Mais l’ADN de la Fondation, ce n’est pas uniquement faire éclore des talents, mais aussi jouer un rôle éducationnel auprès des 165 jeunes d’aujourd’hui. Leur apprendre le respect des règles, l’importance du groupe et le fair-play. Ce sont des principes universels qui leur permettent de grandir et de s’intégrer dans la société. J’étais récemment à un match de nos juniors, près du banc de touche. J’ai salué une connaissance qui s’est approchée et là tous les juniors se sont levés et lui ont serré la main. J’étais content, ému même, et je me suis dit que tout ce travail valait la peine.

La pérennité, cela signifie une gestion rigoureuse du budget?
Effectivement, nous avons un budget de CHF 900'000 qu’il s’agit de répartir au mieux entre les besoins des 165 Juniors Elites et 25 employés qui sont pour la plupart des entraîneurs. Notre répartition du budget est sur notre site web et nous sommes contrôlés tous les 3 mois par une fiduciaire indépendante. Nous avons mis en place un système strict. C’est aussi cela assurer la pérennité, mettre en place une gestion des coûts rigoureuse.

Un rêve?
Xamax est un vecteur social. On va arriver dans des générations qui n’ont pas connu les années 80. J’aimerais être reconnu comme club formateur et que la région brille à travers sa jeunesse. L’aventure à GC de Cédric Zesiger est le premier chapitre de cette nouvelle histoire. Et pourquoi ne pas rêver d’avoir un vivier de talents qui nous permette d’accomplir de grands exploits. Mais avant cela, il y a encore du travail à accomplir.

Laurent Claude