Loading

MenuClose menu

Giovannini, l'homme aux mains d'or

Marco Giovannini est le fondateur de Bodykapital, un centre de physiothérapie et d’entraînement qui lui permet d’avoir un meilleur suivi de ses patients et de proposer des plans sportifs adaptés aux besoins de ses clients. Rencontre avec un passionné aux mains d’or.

 

Qu’est-ce qui vous a amené sur les bords du lac de Neuchâtel?

Je suis spécialisé dans la physiothérapie sportive. J’ai commencé dans un centre suisse olympique à Lausanne avant de venir à Neuchâtel pour travailler avec les joueurs de Xamax en 2007. J’ai ensuite participé au développement de quelques projets avant de fonder mon propre centre de physiothérapie, Bodykapital.

 

Vous vous adressez uniquement aux sportifs?

Non, chez Bodykapital nous traitons un public bien plus large. Nous sommes actuellement sept physiothérapeutes adeptes de la thérapie manuelle et sportive, c’est-à-dire que nous intervenons sur les articulations, muscles ou tendons pour traiter les patients. Il s’agit de méthodes douces et non-invasives particulièrement appréciées des sportifs mais elles conviennent aussi pour la rééducation post-opératoire par exemple.

 

On a le sentiment que le temps de la rééducation est toujours plus court est-ce correct?

Il n’est pas possible de faire des miracles, mais une personne qui connaît bien son corps et qui est prête à « un peu souffrir » peut véritablement réduire le temps de sa rééducation. Concrètement, cela signifie que vous devez être très motivé, discipliné et respecter le plan de rééducation, mais ce n’est pas donné à tout le monde de répéter deux à trois fois par semaine une série d’exercices très précis.

 

Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

Je suis tout d’abord un passionné de sport et j’aime le mouvement. C’est donc tout naturellement que je me suis intéressé au corps humain et à la manière d’en prendre soin. Ce que j’aime dans mon métier ? Tous les patients sont différents. J’ai uniquement mon savoir et mes mains pour comprendre comment le corps fonctionne et c’est à chaque fois une histoire très singulière. Je dis souvent que pout être un bon physiothérapeute, il faut rester curieux, être à l’écoute et savoir se remettre en question.

Marco Giovannini