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Le passé de notre client nous intéresse moins que son futur

Belma Isakovic est responsable fiduciaire et mandataire commerciale chez E-Gestion, à Auvernier. Notre interview.

 

Comment se déroule votre quotidien?

Il se divise entre les rendez-vous en clientèle, la conduite de mes propres dossiers et la gestion de l’activité de mes collègues où je fonctionne comme référente. Quand on vient vers moi avec un problème à régler, il faut parfois prendre le taureau par les cornes et agir sur le champ.

Comment êtes-vous arrivée en fiduciaire?

Après mon apprentissage, j’ai travaillé dans une fiduciaire. J’y ai bien entendu appris la rigueur et le respect des règles, mais j’ai aussi développé beaucoup de curiosité car derrière chaque dossier se cache tout un univers que l’on est amené à découvrir. Je crois que j’ai peu à peu appris à profondément aimer mon métier. En développant mes compétences et en structurant mes réflexions, j’ai mieux compris les enjeux d’une fiduciaire et pris de plus en plus de plaisir à exercer mon métier.

Quand vous analysez un dossier, vous cherchez quoi?

Il y a d’une part le respect de la loi, mais chez E-Gestion nous essayons d’amener une véritable plus-value en conseillant l’entreprise pour ses prises de décisions futures. En résumé, je dirais que le passé de notre client nous intéresse moins que son futur. Le coeur de notre travail est de l’accompagner dans son développement et de mettre sur la table des thématiques nouvelles qui assurent sa pérennité.

Vous avez récemment intégré le BNI du Littoral. Quel est votre sentiment?

Je trouve très intéressant ce que propose le BNI. Il y a d’abord un aspect réseautage qui est assumé et j’aime le fait de clairement mettre sur la table que nous sommes là pour nous entraider. Mais c’est aussi pour moi l’occasion de mieux comprendre ce qu’attendent les entreprises aujourd’hui de la part de leur fiduciaire. C’est une manière de rester en éveil et d’être attentive à ce qui se passe.

Et de créer des liens d’amitié?

Oui, parce que le BNI est composé de nombreux entrepreneurs qui travaillent parfois seuls et nous sommes un peu comme des collègues. Je trouve très stimulant tous ces échanges informels. Je ne suis vraiment pas là pour faire des affaires, mais pour me donner un bol d’air en me nourrissant des expériences des autres.

Belma Isakovic