Loading

MenuClose menu

Nous investissons beaucoup d’énergie pour que le mot collaboration ne soit pas une coquille vide.

Nous avons évoqué dans un précédent article l’arrivée dans le monde du travail de la génération Y. Audacieuse, décomplexée et pragmatique elle bouscule parfois l’organisation des entreprises. E-Gestion engage volontiers ces jeunes talents afin de poursuivre son développement. Comment sont-ils perçus à l’interne par la génération X et les baby boomer? La manière d’être au travail est-elle si différente? Et si le travail collaboratif et le management horizontal permettait précisément de rassembler tous les collaborateurs sur de vrais objectifs professionnels?

 

Pourquoi et comment mettre en place un management collaboratif? Nos questions à Anthony Kurth, membre de la direction d’E-Gestion.

Quand vous engagez un collaborateur, accordez-vous de l'importance au critère des générations?

Non, pas du tout. Nos deux critères sont les compétences et la capacité de s'intégrer dans notre team. Pour emprunter une image sportive, nous privilégions l’engagement de collaborateurs qui possèdent un esprit d’équipe. Ce n’est ni par romantisme ni par effet de mode, mais simplement parce que nos processus de travail sont collaboratifs.

Qu’entendez-vous par travail collaboratif?

Dans tous les départements, nos collaborateurs évoluent en binôme ou en équipe. Cette méthode d’autocorrection nous permet d’augmenter la qualité de notre travail et nous avons toujours au moins deux personnes qui maîtrisent les dossiers. C’est une garantie de suivi pour nous et nos clients. Nous organisons également des séances pour que le savoir acquis par chacun puisse servir à tout le monde. Nous investissons beaucoup d’énergie pour que le mot collaboration ne soit pas une coquille vide, mais le moteur de notre société de service.

Existe-t-il des problèmes de génération au sein d’E-Gestion?

Je dirais non, mais peut-être suis-je juge et parti ? Objectivement, je n’ai jamais eu ce ressenti. L’ambiance est excellente et la collaboration nécessaire. Ce n’est pas une option chez nous. Dans nos entretiens d’embauche, nous utilisons un canevas permettant de déceler la capacité de s’intégrer dans un groupe. Pour nous, c’est un point fondamental avec les compétences métier, évidemment.

 

Mary-Laure Schaller et Martine Steudler évoluent depuis un certain nombre d’années chez E-Gestion. Quel regard portent-t-elles sur l’arrivée de cette nouvelle génération et le style de management d’E-Gestion?

Comment se déroule au quotidien la cohabitation avec la génération Y?

ML. Schaller : Pour vous répondre franchement, ce n’est pas une question que je me pose au quotidien. Ce qui signifie que cela se déroule bien. Ils sont ambitieux et désirent montrer leur savoir, mais c’est tout bénéfice pour E-Gestion. Je ne me sens pas en concurrence et ils n’hésitent pas non plus à me poser des questions. En résumé, je dirais qu’ils dégagent une énergie contagieuse.

M. Steudler : C’est effectivement un moteur. Une belle aventure de travailler avec ces jeunes. Certains sont en âge d’être mes enfants ou mes petits-enfants et ils me poussent à sortir de ma zone de confort. Toujours dans le respect. Et ils n’hésitent pas à me demander des conseils. Ce sont tout simplement des collègues.

Le style de management mis en place, collaboratif et horizontal, permet-il de rassembler toutes les énergies sur des projets?

ML. Schaller : Je pense que oui. Nous sommes amenés à nous responsabiliser, prendre des décisions et étroitement collaborer avec nos collègues. Quand vous gérez un dossier en binôme, vous considérez l’autre comme une aide, un véritable soutien pour atteindre un objectif. C’est valorisant et cela incite à tisser des liens forts entre nous.

M. Steudler : Et c’est une entreprise où les directeurs travaillent beaucoup ! Cela donne le ton. Quand vous voyez vos responsables si engagés, vous avez également envie de donner de l’énergie dans votre travail. Pour moi, cela fait partie de l’esprit d’équipe que nous avons tous développé.

La génération Y, est-elle différente au travail que vous l’étiez à vos débuts?

ML. Schaller : Je crois qu’ils osent plus. Ils sont aussi plus pragmatiques que je l’étais. Ils ont un plan de carrière précis. Je les trouve très mature.

M. Steudler : Oui, c’est vrai, ils osent plus. J’admire leur audace. Surtout en informatique (rire). Ils n’ont pas peur d’essayer, de tenter quelque chose. Ils se sentent très à l’aise dans un management qui les responsabilise. Pour ma génération, s’accorder ce droit est une conquête personnelle.

Management collaboratif