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«L'erreur est de considérer que les personnes ne changent pas!»

Comment une professionnelle du coaching rencontre E-Gestion?
J'ai d'abord été leur cliente privée. Ils ont géré mon patrimoine alors que j'étais encore directrice des ressources humaines d'une multinationale. Ensuite, quand je me suis mise à mon compte, ils m'ont accompagnée dans les démarches administratives. Enfin, ils m'ont approchée pour mettre en place des collaborations dans le cadre de leurs activités. Je les connais donc sous tous les aspects.

Concrètement, le coaching cela sert à quoi?
Dans les PME, les problèmes rencontrés avec le personnel sont souvent d'ordre relationnel: mésentente et difficulté à communiquer, difficulté à gérer le stress. Souvent, il est conclu de considérer que les personnes ne changent pas. Le coach, par une approche de questionnement, parvient à faire prendre du recul au coaché sur une attitude précise. Le coaché est amené à se voir agir et à prendre conscience du problème. Ce n'est pas une approche théorique, mais justement concrète.

Donc, des résultats visibles rapidement?
Une fois que le problème est identifié et on arrête ensemble les résultats que l’on souhaite obtenir et on met en place une stratégie pour qu'il ne se répète pas. Je m'intéresse à une personne, à un moment précis, avec un problème précis et je ne dévie jamais de ce cadre. Trois à quatre séances, à raison d'une séance par mois, suffisent. Le coaching est une intervention ponctuelle sur un problème circonscrit.

Et vous êtes généralement bien accueillie dans les entreprises?
Quand j'arrive, le dysfonctionnement est déjà discuté, accepté et reconnu par les personnes concernées, à savoir le futur coaché et son responsable. Donc oui, je me fais bien accepter. La procédure mise en place permet d'établir un climat serein.

À quoi s'engagent les différents participants?
Chacune des parties signe un contrat stipulant ses responsabilités et les rôles qui seront les siens: le coaché, son responsable et moi-même. Je suis évidemment soumise à un devoir de discrétion absolu. Tout ce qui se dit avec le coaché reste entre nous. Le rapport final est rédigé par le coaché. C'est lui qui décidera ce qui sera transmis à l’entreprise, pas moi qui rapporterai.

Vous n'intervenez qu'en cas de problèmes?
Non, aussi pour les prévenir (rire). Il m'arrive d'intervenir quand un Junior accède à des responsabilités. De nouveaux challenges l'attendent et il s'agit de les appréhender ensemble. C'est une démarche proactive très intéressante qui permet de garder ses meilleurs éléments en s'assurant que leur nouvelle mission s'effectue harmonieusement.

Pour les employés seulement?
Non, prenons un autre exemple: le patron de PME. Quand son entreprise se développe, il peine parfois à différencier sa fonction de directeur, la gestion de l'entreprise au quotidien et sa vie privée. Là aussi, une démarche proactive permet d'identifier les risques et de mettre en place des garde-fous.

Et si le résultat espéré n'est pas atteint?
Cela ne m'est jamais arrivé (rire). Mais si cela devait se produire, soyons clair, soit nous redéfinissons l'objectif, soit nous arrêtons. Je suis opposée à un coaching sur du long terme. En revanche il m'est déjà arrivé, lors d'une deuxième séance, que le coaché prenne soudain conscience qu'il désirait une autre vie: ouvrir une paillote sur une plage de son pays. Je me réjouis de recevoir sa carte postale.

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Laura Calabrese